Le jeu de balle au tambourin est un sport collectif, une forme de longue paume mettant aux prises deux équipes de cinq joueurs. A la manière du tennis, celles-ci se renvoient une balle en caoutchouc (rouge ou blanche) dans les limites du terrain adverse, séparé du leur par une ligne nommée corde. Les points se comptent comme au tennis (15, 30, 45 et jeu). La première équipe atteignant 13 ou 16 jeux, selon les formules, est gagnante. Néanmoins, une égalité est signifiée quand les adversaires sont à 12-12.
Née au milieu du XIXème siècle, la balle au tambourin s’est d’abord diffusée dans l’Hérault et, de manière séparée, au nord de l’Italie. Elle se pratiquait en plein air sur un terrain de 80 m sur 20 puis sur 18, à cinq contre cinq. Il faudra attendre les années 1980 pour que la pratique se développe en salle, sur un terrain de 34 m sur 16 à trois contre trois. D’autres pratiques se sont ensuite développées, sur le sable (tambeach) ou la terre battue.
L'Italie, où la pratique est semi-professionnalisée, est la première à mettre en place un championnat national, dès 1896 mais il faut attendre 1955 pour que les règles du jeu italiennes et françaises s’harmonisent et permettent les premières rencontres internationales. Fortes de leur antériorité dans la pratique de la balle au tambourin, les deux Nations dominent une discipline désormais internationalisée.
Les joueurs tiennent par une poignée de cuir un tambourin, autrefois en bois et désormais en plastique, sur lequel est tendue une toile synthétique qui remplace la peau d’animal originellement utilisée. L’engagement se fait à l’aide du tambourin, d’une mandoline, tambourin en forme de goutte d’eau, ou, moins fréquemment, d’un battoir d’une vingtaine de centimètres de diamètre fixé au bout d’un long manche.
L’équipe se répartit selon trois fonctions : deux « fonds » renvoyant la balle au loin dans le terrain adverse, dont un batteur qui engage, deux « cordiers » pour les balles courtes et, au centre, un « tiers », essentiellement pour les balles intermédiaires et les attaques basses.
