Apparue il y a près de deux millénaires, la pratique de la pêche à la mouche est restée quasiment inchangée depuis. A la fois activité de pleine nature, loisir et sport, cette pratique consiste à pêcher un poisson avec un leurre nommé mouche de pêche.
Elle se caractérise par l’utilisation de mouches artificielles imitatives (nymphe, noyée, sèche, émergente) ou incitatives (streamer) et d’une ligne, appelée soie qui sert à propulser la mouche au moyen du lancer dit « fouetté ». Cette soie est fouettée pour obtenir une distance de lancer. Elle peut être flottante, plongeante ou intermédiaire selon les conditions de pêche, le poisson ou les capacités de chacun et peut adopter diverses formes (shooting head, double taper, weight forward voire « parallèle »).
La canne ou « fouet », longtemps en bambou noir, sont aujourd’hui en carbone. Le moulinet joue à la fois le rôle de réserve de fil et de frein en cas de combat avec un poisson de taille importante. Raccordé au moulinet et à la soie, le backing est une réserve de fil pour le cas où toute la soie serait sortie du moulinet (souvent avec des gros poissons). Au bout de la soie, le bas de ligne fait la transition entre la soie et la mouche.
En compétition, des règlements différents ont été mis en place selon que la pêche est pratiquée en lacs, réservoir ou rivière, en bateau ou sur la rive. Dans toutes les configurations néanmoins, seuls sont homologués les poissons mesurés par l’arbitre et remis à l'eau vivants par le pêcheur. Chaque prise homologuée est comptée pour 100 points par poisson + 20 points par centimètre, le classement se faisant au plus grand nombre de points marqués.