Photo Frédéric Le Floc'h / DPPI
La giraviation est une branche de l’aéronautique consacrée à la pratique du vol à l'aide d'aéronefs à voilure tournante, giravions, dont les plus connus sont les hélicoptères. En termes techniques, les giravions sont des appareils sur lequel la sustentation aérodynamique est produite au moyen de pales tournant autour d'un axe sensiblement vertical.
Les principaux types de giravions utilisés en compétition sont, du nom de leurs fabricants, les Bell, les BHR, les Boeing-Vertol, Bolköw, Eurocopter-Aérospatiale, Guimbal, Hiller, Kamov, Mil et autres Sikorsky.
En giraviation, les compétitions et records sont appréciés en distance (appréciée d’un point de départ à un autre d’atterrissage spécifié en briefing d’avant vol), altitude atteinte ou maintenue (par rapport au niveau de la mer), et vitesse (temps de montée pour atteindre une altitude donnée, vitesse entre deux points. Les appareils peuvent par ailleurs être chargé ou non. Ces charges sont de 1000, 2000, 5000, 10000kg puis calculées par tranche de 5000kg. Selon les configurations, les records sont enregistrés avec ou sans ravitaillement en vol.
Des courses peuvent être organisées, soit en ligne droite entre deux points, soit sur circuit fermé. Quatre configurations sont alors possibles : aller-retour, course triangulaire avec deux points de virage, courses en polygone comprenant plus de trois points de virage oui de contrôle, course sur un ou plusieurs tours de circuit.
La FAI enregistre par ailleurs des records absolus dans quatre catégories pour chaque sous-classe : altitude absolue (chargé ou non, vitesse pour atteindre différentes altitudes, décollage le plus rapide, hauteur au décollage), distance absolue (sans charge sur un circuit fermé de 500, 1000 et 2000km ou en charge), plus grand chargement absolu (plus grande charge transportée à 2000m d’altitude), vitesse absolue sur base de 3km (altitude limitée), 15 à 25 km (altitude libre), sur circuit fermé de 500, 1000 et 2000km (avec ou sans charge), vitesse autour du monde (est/ouest ou pôle à pôle, vitesse sur parcours commercial, vitesse sur parcours reconnu.
Un nouveau record doit constituer une amélioration du précédent record d’au moins 1% pour les records de distance, 3% pour les marques d’altitude, et d’1% pour la vitesse.
