Martin, biathlète et porte-drapeau
Interview
Martin apprivoise le drapeau tricolore
Les jeunes pousses de l'équipe de France olympique ont pris leurs quartiers dans la vallée de Montafon, en Autriche, pour prendre part, du 25 au 30 janvier, à la 12ème édition du Festival Olympique de la Jeunesse Européenne (FOJE) d’hiver.
Il s'appelle Martin et il fait du biathlon. Un signe diront certains... Prédestiné peut-être... En tout cas, du haut de ses 17 ans et pour sa première compétition internationale, Martin Perrillat Bottonet, a été désigné porte-drapeau de la délégation tricolore. C'est lui qui mènera le cortège bleu lors de la cérémonie d'ouverture et il prend cela comme un grand honneur. Entretien...
©dauphinordique.com
Qu'as-tu ressenti en apprenant ta désignation en tant que porte-drapeau de la délégation tricolore ?
Dans ma tête, je m'étais toujours dit que je voulais l'être un jour mais je ne pensais pas que cela pouvait m'arriver. Et finalement si ! Je suis vraiment content même si je ressens un peu de pression, ne sachant pas trop comment cela va se dérouler. C'est ma première course à l'international et ça tombe sur le FOJE, où je suis en plus le porte-drapeau ! Forcément, ça met un peu de piquant... Ça m'impressionne aussi, c'est vrai. La pression se fait sentir pour la cérémonie d'ouverture !
Donc tu voulais être un jour porte-drapeau ?
Oui, un jour dans ma vie... Je pense que c'est une expérience à avoir, que ça doit être énorme à vivre. Que ce soit ici ou sur une autre compétition, je suis en tout cas très heureux de l'être !
Comment vois-tu ce rôle au sein de l'équipe de France olympique ?
C'est avant tout l'image de la Nation qu'il doit représenter. Je pense que le porte-drapeau doit être un exemple et c'est ça qui met un peu la pression. De mon point de vue, je ne suis pas le seul à en être un donc je me dis que d'autres auraient pu être choisis à ma place.
Tu vas vivre ta première expérience en compétition multidisciplinaire internationale. Que représente le FOJE pour toi ?
J'en ai entendu parler durant mes années de cadet et je voyais cet événement comme les "petits Jeux Olympiques". Pour moi c'était le haut niveau et je me disais que ça allait être dur de se qualifier. En cadet c'était l'un de mes rêves. Aujourd'hui, il se réalise et je suis vraiment heureux et impatient d'y participer, voire d'y faire une médaille...
Ah ! Du coup ton objectif est clairement exprimé ?
Honnêtement, en début de saison mon objectif principal était d'obtenir ma sélection pour le FOJE. Dans la vie, il faut savoir être ambitieux et j'espère effectivement pouvoir accrocher une médaille...
Tu parles d'ambition... Les Jeux Olympiques « des grands », tu les as déjà dans un coin de ta tête ?
Oui, bien sûr, mais il y a encore beaucoup de chemin avant d'y arriver... Le plus dur est à venir. Je ne suis toujours pas en équipe de France A ou B, donc, comme je viens de le dire, le plus difficile reste encore à faire.
Avec Denis Masseglia, président du CNOSF
As-tu un sportif qui t’inspire ?
Oui, le plus grand d'entre tous les biathlètes, Martin Fourcade, et également Jean-Guillaume Béatrix, qui fait des performances vraiment énormes même s'il est un peu dans l'ombre de Martin. Tous les deux ils sont au sommet.
Quelle est ton image la plus marquante des Jeux Olympiques ?
Les médailles de Martin Fourcade à Sotchi. C'était vraiment grand. Deux titres et trois médailles aux Jeux Olympiques, c'est extraordinaire.
Si tu devais te décrire ?
Je dirais que je suis plein d'énergie, avec l'envie de tout exploser, de donner tout ce que j'ai et de faire du mieux possible !
Martin PERRILLAT BOTTONET | Biathlon | Actualités
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