Anaïs Michel : "Je suis contente, ça avance"

Interview
Anaïs Michel aux Jeux Méditerranéens de Mersin en 2013
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Les championnats du monde 2014 d'haltérophilie se tiennent du 4 au 16 novembre à Almaty (Kazakhstan) et seront l'occasion pour Anaïs Michel, déjà double médaillée continentale, de confirmer sa progression. Cette compétition constitue une première étape pour accéder à son rêve : une médaille aux Jeux Olympiques de Rio en 2016. Entretien...

©FFHMFAC

Les championnats du monde approchent à grands pas, comment te sens-tu ?
Je me sens plutôt bien, je suis en forme. Il reste une semaine de travail avant le départ. Je pars lundi prochain avec le premier groupe et une fois sur place je m’entretiendrai tranquillement durant la semaine jusqu’à la compétition qui aura lieu dimanche matin.

Tu es actuellement sur une bonne dynamique. Tu as d’ailleurs amélioré tes records personnels lors du tournoi des « sabres bleus », à Meissen, en Allemagne. Es-tu satisfaite de ta progression en ce moment ?
Je suis plutôt contente parce que j’ai mis du temps à passer 75 kg à l’arraché et 95 kg à l’épaulé-jeté. Je me rapproche doucement des barres de 80 et 100 kg. J’ai fait 77 et 96 kg en Allemagne et j’ai raté 99 kg au jeté de pas grand-chose. Donc je suis contente, ça avance.

As-tu en tête des objectifs précis concernant ta progression ?
J’aimerai d’abord rééditer ce que j’ai fait à l’entrainement (77 et 98 kg) lors des championnats du monde? mais en étant au poids cette fois-ci. J’ai soulevé ces barres sans être en dessous des 48 kg, ma catégorie et j’aimerais y parvenir en compétition officielle.

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Tu as fait 5ème à l’Euro cette année, Manon Lorentz avait également pris l’argent à l’arraché. Les filles se révèlent en ce moment, avec des performances solides et constantes… C’est plutôt encourageant ?
Bien sûr ! Pour une fois, c’est envisageable d’obtenir deux places pour les Jeux. Ce serait super pour le sport féminin et l’haltérophilie. On a, cette année, de vraies chances de décrocher ces deux billets pour Rio et de les décrocher dès les championnats du monde. Jusqu’ici, l’équipe féminine était moins étoffée que l’équipe masculine. On récupérait des places à la dernière échéance possible, aux championnats d’Europe, et, jusqu’à maintenant, il n’y a qu’une seule fille qui s’est qualifiée pour les Jeux Olympiques. Ce serait cool si on pouvait être au moins deux.

Mon rêve le plus fou : devenir championne olympique

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Les Mondiaux qui arrivent c’est une étape importante dans le parcours de qualification olympique. Rio, tu y penses forcément, mais est-ce que tu t’y vois ?
Oui, c’est certain, mais après je ne m’emballe pas car il n’y a rien de fait. C’est mon objectif ultime parce que je pense qu’après j’arrêterai le haut niveau. C’est clairement mon objectif à moyen terme, c’est ce pour quoi je m’accroche et continue à travailler et à progresser. J’aimerais beaucoup participer aux Jeux, c’est clair !

Petit retour aux origines… Comment as-tu débuté l’haltérophilie ?
C’est mon oncle qui m’a initié. Il m’a emmené dans une salle de musculation où il travaillait. Il voulait que j’essaye à tout prix. Je n’étais pas trop pour au départ car je ne connaissais pas ce sport et ça ne m’attirait pas vraiment. J’étais plus dans les sports collectifs. J’ai essayé et j’ai tout de suite compris le mouvement. J’ai bien aimé l’aspect compétition également et c’est surtout ça qui m’a plu.

Quel est ton meilleur souvenir d’haltérophilie ?
Ce sont les championnats d’Europe en 2013 où je ne rate pas une seule barre en faisant six sur six. Je fais une super compétition, j’avais tout donné et réussi à concrétiser ce que j’avais réalisé à l’entrainement. Je n’avais que des satisfactions et aucun regret sur cet Euro. C’est là aussi où je récupère par la suite mes deux médailles sur tapis.

Ton rêve le plus fou ?
Une médaille aux Jeux ! Et l’or ce serait vraiment le Graal. Oui, mon rêve le plus fou serait de devenir championne olympique. Mais si ce n’est pas le rêve de tout sportif, je ne comprends pas !

Comment te décrirais-tu ?
Déterminée et souriante !

Pour conclure, peux-tu terminer cette phrase :
« Devenir championne du monde d’haltérophilie à Almaty…
… ce serait le kiff ! »
(rires)


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