Nage en eau vive
Photo FFESSM
Activité de pleine nature et sport de glisse, de loisir et de compétition, la nage en eaux vives, connue aussi sous les vocables de riverboarding ou d’hydrospeed, consiste à évoluer à la nage, équipé de palmes, d'une combinaison néoprène, d'un casque, d'un gilet et d'un flotteur dans les eaux tumultueuses des torrents et des rivières, classées par ordre de difficultés. Cette activité est rapidement accessible au plus grand nombre et peut-être pratiquée dès l'âge de 8 ans. En lien très étroit avec la nature, elle offre des paysages uniquement visible par la voie de l'eau.
Site de la FFESSM
La Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM) est née de la fusion, en 1955, de la Fédération des sociétés de pêche à la nage et d'études sous-marines et de la Fédération des activités sous-marines, fondées en 1948.
La FFESSM gère quatorze activités subaquatiques, compétitives ou non. Ses clubs, près de 2500, accueillent 150 000 licenciés par an.
La nage en eau vive n'est autre que l'exploitation d'un mode de déplacement ancestral, dans l’Antiquité, à l'aide de vessie animales gonflées d'air, chez les indiens… Après quelques exploits isolés de précurseurs aventuriers, la nage en eau vive, telle que nous la connaissons, est née en France au milieu des années 1970. A cette époque les nageurs prenaient appui sur des chambres à air de voiture. Le véritable lancement de la discipline sportive, provient de l'invention de Claude Puch, technicien des Ponts et Chaussées de Paris, un flotteur nommé "hydrospeed", apparu en 1978, bénéficiant d’une protection (par-coup), ajouté à un système de flottaison.
La première compétition eu lieu sur le Fier le 1er Avril 1979, et regroupait une quinzaine de nageurs avec un équipement de fortune.
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