Télémark
Photo FFS - Comité régional de ski Mont-Blanc / www.ski74.fr
Le télémark est une pratique de ski où le skieur évolue avec le talon libre, non fixé au ski. De fait, le virage télémark s'effectue avec un fléchissement de la jambe intérieure.
Site de la FFS
Fondée en 1924, la Fédération française de ski regroupe des disciplines olympiques (ski alpin, biathlon, ski de fond, combiné nordique, saut à ski, ski freestyle, snowboard) et non-olympiques notamment le télémark ou encore le ski de vitesse, ski de randonnée, rollerski, ski sur Herbe. La FFS compte plus de 136 000 licenciés et près de 1500 clubs de ski répartis dans 17 comités régionaux.
Cette technique remonte au milieu du XIXè siècle. C’est le célèbre menuisier Norvégien Sondre Norheim – de la maison natale duquel les premières flammes olympiques des JO d’hiver ont été allumées - qui est réputé en être le créateur. Norheim vivait alors dans le comté de Télémark… Supplanté désormais par les skis avec talon fixé, issues du style christiana, plus performante en termes de vitesse, le télémark continue toutefois à être pratiqué sur la plupart des pistes du monde.
Ni alpin, ni nordique, le Télémark est au final le combiné des combinés, associant les deux techniques. Il existe trois différentes disciplines sur les circuits de compétitions de Télémark qui comprennent obligatoirement : un tracé slalom géant, un saut /15 à 20m minimum, un loom /virage à 360° sur piste relevée et une partie ski de fond /skating.
Le compétiteur télémark doit être complet dans ses techniques et faire preuve de stratégie en sachant doser le chronomètre, les pénalités éventuelles, et la gestion de l’effort sur les différents obstacles du parcours. Il y a donc engagement physique, mais aussi respect du style. Les pénalités si la position télémark n’est pas respectée au passage des portes, si la ligne de saut n’est pas atteinte et si la réception du saut n’est pas faite en position télémark. Ces différentes pénalités s’ajoutent aux temps réalisés sur le tracé.
Géant
Le Géant se déroule en deux manches de 1 à 2 minutes où l’on trouve un saut en milieu de parcours. Derrière celui-ci, des lignes au sol matérialisent une distance minimale que l’athlète doit franchir en faisant une réception Telemark (pieds décalés) s’il veut éviter les pénalités qui sont d’une seconde chacune.
Le style de l’athlète est également jugé lors du passage des portes, c’est-à-dire qu’il doit franchir les portes en position Télémark pour ne pas recevoir de pénalité.
Classique Sprint
La deuxième épreuve est la Classique Sprint qui se déroule en deux manches d’environ 1 minute chacune.
Elle est constituée d’un slalom géant avec un saut en cours de tracé, puis le coureur passe dans un Loom (virage relevé à 360°), pour enfin finir le parcours en technique nordique. Le Loom fait la transition entre le géant et le sprint en ski de fond.
Classique
La dernière discipline est la Classique, elle reprend les composantes de la Classique Sprint, mais peut avoir : 2 Looms, 2 sauts et 2 skatings et elle s’effectue en une seule manche de 2'30 à 4 minutes.... C’est l’épreuve reine.
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