Sambo
Photo : Fight Club du Pays Roussillonnais
Si son nom sonne brésilien, le sambo est né en Union Soviétique au début des années 1930. L’appellation est en réalité une contraction, celle de « Samozashchita bez oruzhija » : « autodéfense sans arme » en russe. Ce sport de combat mélange principalement le judo avec l'aïkido, le karaté, la boxe et la lutte.
Site de la FFL
La Fédération Française de Lutte a été fondée le 10 mars 1913. Forte de près de 20 000 licenciés, la Fédération Française de Lutte travaille sur le développement de ses disciplines : la lutte gréco-romaine, la lutte libre, la lutte féminine et également la lutte bretonne (gouren), la lutte de plage (beach wrestling), le grappling et le sambo.
Fondé par des militaires et des judokas, le sambo s’est évidemment d’abord diffusé dans l’Armée et reste aujourd’hui encore l’un des sports usuellement pratiqués au sein des corps armés russes.
Évoluant sur un tapis, les combattants ont plus de 5000 techniques de projections, de contrôles articulaires et d’immobilisations à leur disposition. Veste étroite, ceinture, short ou pantalon et chaussures, voire gants coupés en sambo combat, constituent leur tenue.
Un arbitre, d'un juge et d'un chef de tapis veillent au respect des règles, à la sécurité des pratiquants et au compte des points. La durée des combats est de 6 minutes. Le vainqueur l'emporte par KO, en ayant provoqué 2 knock down chez son adversaire, par une projection nette ou un coup qui amène l’adversaire sur le
dos, tout en restant lui-même debout, par abandon sur prise de soumission ou étranglement, par l’obtention de 12 points ou une supériorité par 12 points d’écart, par l’impossibilité de continuer le combat (abandon, accident, dépassement du temps accordé pour les soins médicaux) ou par disqualification de l'adversaire pour non respect du règlement.
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