Twirling bâton
Equipe de France - Photo : World Baton Twirling Federation
Créé en 1978, le twirling bâton est apparu en Asie avant d’être codifié aux Etats-Unis. Au Japon, ce sport ne compte pas moins de 2 millions de pratiquants.
Site de la FFTB
La Fédération française de twirling bâton a vu le jour en 1980. Avant elle, la Fédération nationale des majorettes de France, fondée en 1966, administrait la discipline. La FFTB compte près de 13 500 licenciés évoluant dans plus de 350 clubs.
Alliant gymnastique, danse et maniement du bâton, le pratiquant présente une chorégraphie sur musique de 1 minute à 3 minutes 30. La prestation associe, sur un temps donné qui varie selon les catégories, mouvements de bâton – classés par catégorie (roulers, lancers, maniement général ou « autres ») – et mouvements gymniques proches de la gymnastique rythmique.
Bien qu’issu de l’évolution des majorettes, le twirling bâton, de par sa pratique sportive, compétitive et ses chorégraphies, est plus proche de la gymnastique et du patinage. Le système de notation par un jury se retrouve d’ailleurs dans les compétitions de twirling.
Le Twirling se pratique en solo, duo, équipe ou groupe…
Le Solo Twirling 1 bâton et 2 bâtons
C'est la discipline la plus « pure », parce qu'elle fait essentiellement appel à la technique du bâton, la rapidité et la netteté des enchainements, et autorise des manipulations du bâton très techniques comme les lancés, les flips, les doigts ou les roulés dont il existe plusieurs versions.
Cette catégorie de base peut elle-même prendre deux formes : le solo à un bâton ou le solo à deux bâtons, ce dernier permettant diverses combinaisons avec les deux bâtons en mouvement continue sur une musique imposée.
Strutting
C'est une catégorie qui s'éloigne déjà nettement du twirling pur en ce que le bâton est réduit au rôle d'accessoire : il est interdit de le lancer ou de le lâcher, d'effectuer des roulés ou des doigts; le seul mouvement de base autorisé est la rotation dans la main, mais seulement deux rotations dans le même sens : à partir de trois, c'est considéré comme de la technique pure.
Les mouvements du strutting constituent un mélange de gymnastique et de danse effectués en rythme avec la musique, mais qui sont là aussi étroitement canalisés. Il est permis d'effectuer des sauts, des tours sur une jambe (le « piqué » du patinage artistique), des « planches », des « illusions », des « battements », des « arabesques », des levers de jambes avant, arrière et sur le côté. Les acrobaties sont interdites et la musique est imposée.
Danse Solo
Epreuve très artistique et technique, la danse solo consiste à intégrer aux mouvements du twirling, de la danse et de la gymnastique. La chorégraphie adaptée au thème musical, personnel, présente tout un panel de mouvements dans l'espace et autour du corps. L'ensemble du praticable doit être utilisé.
Duo
La discipline reprend les mêmes principes que le solo, mais impose en outre beaucoup d'échanges, d'ensemble et de coordination entre les deux partenaires, qui effectuent toutes sortes de mouvements techniques sur une musique imposée.
Les Équipes et les groupes
Twirling ou danse twirl, les équipes sont différenciées entre petites équipes de 4 à 7 éléments et grandes de 8 à 11. Au-delà de 11, il s'agit de groupes.
Les qualités jugées concernent alors davantage les déplacements, les échanges de bâton entre éléments et la chorégraphie d'ensemble.
Pompoms et bannières
Dans cette discipline, qui intervient le plus souvent à la fin des compétitions, on trouve les bannières et les pompons, où disparait non seulement la technique du bâton mais le bâton lui-même.
Dans le premier cas, il est remplacé par des drapeaux, dans le second par des pompons, dans des évolutions de groupes où compte la cohésion d'ensemble. La précision des déplacements et la création de formations sont variées. La chorégraphie est adaptée au thème musical.
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