Kun khmer
Photo @KhmerActus
Les preuves historiques de cette discipline figurent, sous la forme d’un art martial dénommé « Bokator », sur les stèles des Temples d’Angkor de l’Empire Khmer qui, au XIIème siècle, enveloppait les territoires de la Thaïlande, du Laos, du Vietnam. Les guerriers khmers affrontaient leurs ennemis à mains nus comme le racontent les sculptures des bas-reliefs.
Site de la FFKMDA
La pratique du kun khmer est organisée en France par la Fédération française de kick boxing, muay thaï et disciplines associées (FFKMDA), créée en 2008 et qui compte 36 807 pour 949 clubs. La fédération gère le boxe thaï – muay thai et disciplines assimilées (kun khmere, bando, boxe birmane), le kick-boxing (low-kick, full contact, K1 rules, light contact, kick light, point fighting, K1 rules light) et disciplines assimilées (aérokick, chauss’fight), et les disciplines associées (contact défense, la boxe arabe, pancrace, sanda boxe chinoise).
Aujourd'hui, le kun khmer (ou "pradal sereï" ou "boxe khmère"), fils du bokator, ne tire qu’une partie infime de techniques de cette pratique ancestrale, en utilisant les pieds/poings/coudes/genoux. Le kun khmer est aujourd’hui en réalité plus proche des boxe birmane (lethwei), de la boxe thaïlandaise (muaythaï), laotienne (muay lao) ou malaise (tomoi).
La recherche immédiate d’efficacité amène une pratique plus radicale que dans les autres arts martiaux. L’une des particularités de la discipline est notamment l’usage intensif des coudes, et des genoux (coups sautés et montés). Par ailleurs, quelques règles privilégient le corps à corps et les frappes pendant la chute de l'adversaire.
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