Pancrace
Photo FSGT
L’appellation pancrace vient du pankration (ou pankratos), sport de contact des jeux Olympiques anciens dont le nom signifie « tout en force » ou « tout en puissance ». Les premières traces écrites du pancrace remontent à 648 av JC. Ses origines se mêlent à celle de la Mythologie. Il est ainsi dit que Thésée serait le créateur du Pancrace et avait utilisé ses techniques pour terrasser le Minotaure.
Bien que les frappes soient autorisées, la façon la plus prestigieuse de gagner un combat était d’obtenir l’abandon de l’adversaire par la réalisation d’une clef ou d’un étranglement. Dans une approche mystique, le vainqueur était celui qui bénéficiait de l’ordalie, les faveurs des Dieux. De fait, n’y avait pas de catégorie de poids et la fin du combat était annoncée par l’abandon d’un des combattants ou le hors combat. De fait, la seule limite de temps imposée était le coucher du soleil.
Site de la FFKMDA
La pratique du pancrace est organisée en France par la Fédération française de kick boxing, muay thaï et disciplines associées (FFKMDA), créée en 2008 et qui compte 36 807 pour 949 clubs. La fédération gère le boxe thaï – muay thai et disciplines assimilées (kun khmere, bando, boxe birmane), le kick-boxing (low-kick, full contact, K1 rules, light contact, kick light, point fighting, K1 rules light) et disciplines assimilées (aérokick, chauss’fight), et les disciplines associées (contact défense, la boxe arabe, pancrace, sanda boxe chinoise).
Remis au goût du jour et adoptant des règles adaptées à la société actuelle, le pancrace se définit comme une discipline ultime car ses adeptes doivent connaître et être capable de mettre en place toutes les techniques de combat, qu’il s’agisse de combat debout ou au sol : travailler debout sur plusieurs distances, connaître les projections et diverses amenées au sol et le travail de contrôle au sol, contre….
En compétition, le combat démarre debout. Le Pancrace autorise les percussions pieds poings, l’usage des tibias, les projections et amenées au sol, les blocages et contrôles. Ainsi, depuis la position debout, il est possible d’utiliser les techniques de percussions de pieds, de poings et de genoux sur trois niveaux (au visage, au corps et aux jambes.) et les techniques de projection et d’amenées au sol. Depuis la position au sol, il est possible d’utiliser des techniques d’immobilisation, de contrôle respiratoire et de blocage articulaire.
Le combat se gagne par K.O, par abandon de l’adversaire ou, si celui-ci va jusqu’à son terme, par décision des juges.
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