Mondiaux de Lutte : le mot de Christophe Guénot
Interview
Alain Bertholom, président de la FF Lutte et Christophe Guénot
Du 16 au 22 septembre, la capitale hongroise, Budapest, accueille les championnats du monde de lutte. Cet événement est l'occasion d'un petit échange avec Christophe Guénot, médaillé de bronze aux Jeux Olympiques de Pékin qui nous fait un point sur son actualité, la sélection des lutteurs de gréco-romaine à ces championnats du monde et sur le maintien de la lutte aux Jeux Olympiques...
Où en es-tu personnellement ?
Je viens de faire la transition avec le pôle de Dijon où j’étais entraîneur du pôle France avec un collègue. A partir de lundi 10 septembre, je deviens entraîneur à l’INSEP, avec les juniors et les seniors. On va voir comment ça se passe, mais je suis content. J’ai connu une bonne expérience avec les jeunes pendant un an. Il s’agissait de 15/20 ans. Nous revenons des Etats-Unis là. Nous avons fait un petit stage récompense de ceux que j’ai encadré l’année dernière. J’ai emmené les huit meilleurs de la saison. Là ils ont fait leur rentrée et c’est à mon tour. Les meilleurs, j’espère les faire monter à l’INSEP l’année prochaine ou dans deux ans.
Un petit mot sur la gréco masculine pour ces championnats du monde ?
Au départ il y avait une équipe de quatre lutteurs. Mais désormais, il n’y en a plus que deux. Steeve, mon frère, s’est blessé, tout comme Artak Margaryan, médaillé de bronze aux championnats d’Europe. Il n’en reste donc plus que deux, Mélonin Noumonvi et Tarik Tarik Belmadani. Mais pareil, ils ne sont pas à 100%. Mélonin a été touché aux côtés cet été, et Tarik souffre un peu de l’épaule. Ils ont fait une grosse saison, avec les championnats d’Europe et les Jeux Med. Tout l’été ils étaient en stage en Ukraine, en Biélorussie… Il y a peut-être eu une petite usure sur la fin. Et contrairement au judo, chez nous, il n’y a que les n°1 qui font toutes les compètes. Donc on croise les doigts… une petite médaille sur deux, ce serait bien.
La lutte reste aux Jeux Olympiques, ta réaction ?
Champagne pour tout le monde ! Il n’y a que ça à dire. Si la lutte ne s’était pas maintenue, à terme, nous aurions perdu des subventions, notre place à l’INSEP aurait été compromise également. Cela aurait très néfaste pour la lutte, en France comme à l’international.
60 kg Lutte Gréco-romaine
Tarik BELMADANI
Cynthia Vescan
96 kg Lutte Gréco-romaine
Mélonin NOUMONVI
48 kg Lutte Féminine
Mélanie LESAFFRE
55 kg Lutte Féminine
Aurélie BASSET
72 kg Lutte Féminine
Cynthia VESCAN
55 kg Lutte Libre
Zoheir EL OUARRAQ
74 kg Lutte Libre
Luca LAMPIS
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