Stockholm 1912 : L’équipe de France

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L’équipe de France

Délégation : 112 participants (111 hommes, 1 femmes)
Porte-drapeau : Raoul Paoli (Athlétisme)
Bilan : 14 médailles dans 6 sports – 7 en or, 4 en argent, 3 en bronze – 1 féminine – 5ème Nation

« J'vais lui montrer qui c'est Raoul »

Carlos Deltour

1900, Jeux olympiques de Paris, concours d’aviron. Carlos Deltour et Antoine Védrenne du Rowing Club Castillon viennent, en 7 minutes et 57 secondes d’obtenir la médaille de bronze du deux en pointe avec barreur. Agé alors de 11 ans, le jeune Raoul Paoli est le barreur. Il participe là aux premiers de ses cinq Jeux Olympiques.


Douze ans plus tard, à Stockholm, l’athlète Raoul Lucien Paoli devient le premier porte-drapeau d’une délégation française. Polyvalent, Raoul est inscrit aux compétitions d’athlétisme et de lutte gréco-romaine. S’il n’apparait pas dans les résultats d’athlétisme, sa compétition de lutte se solde par deux défaites et une élimination.
De fait, sa spécialité avant-guerre était bel et bien la lutte. Cinq fois champion de France de lutte entre 1908 et 1912, Raoul se perfectionne ensuite dans le lancer de poids. Dans cette discipline, Raul obtient ce même titre à 8 reprises avant (1912), et après guerre (1919, 1920, 1922-1926), champion d’Angleterre (1920) et vice-champion de Californie (1927). Il lance par ailleurs le disque et devient champion de France en 1919 et 1926. Egalement champion de France de boxe et joueur de rugby à XV, Raoul participera encore à trois reprises aux Jeux Olympiques, en 1920, 1924 et 1928, comme lanceur.
Il participera par la suite à diffuser le catch à Paris, au vélodrome d'hiver, en compagnie de deux champions olympiques Henry Deglane (lutte gréco-romaine) et Charles Rigoulot (haltérophilie).

Marguerite… un peu, beaucoup, passionnément, à la folie
En ce début de siècle, la place des femmes dans la société est l’objet de débats et de revendications, à l’exemple de cette violente manifestation organisée par les suffragettes à Londres le 20 novembre 1911. La situation des femmes aux Jeux Olympiques était à l’image de la situation au sein de la société. Pierre de Coubertin était réticent à leur participation et l’insertion fut longue à venir.

Marguerite Broquedis

Pour la France, après la poignée de concurrentes engagées aux Jeux olympiques de Paris 1900, aucune femme n’avait pris part aux compétitions de Saint-Louis et de Londres. A Stockholm, Marguerite Broquedis est la seule femme de la délégation tricolore. Elle ne fit pas le déplacement pour rien, puisqu’elle remporte le titre olympique du tennis. Douze ans plus tard aux Jeux olympiques de Paris 1924, elle empochera le bronze, associée à Yvonne Bourgeois. Elle connaitra entre temps deux victoires successives à Roland Garros en 1913 et 1914 face à Jeanne Matthey et à la jeune Suzanne Lenglen. Elle l’emportera également sur la terre battue parisienne en 1927 en association avec Jean Borotra.
En 1925, après un premier mariage en 1917, elle épousera en secondes noces François Bordes, médaillé de bronze en rugby aux Jeux Olympiques d’Anvers en 1920. Elle décèdera à l’âge de 90 ans en 1983.

Jean Bouin, destin brisé

Jean Bouin

Salarié de la Société Générale, Jean Bouin ne doit sa participation qu'à l’aide financière de son patron M. Minvielle. A Stockholm, Jean Bouin participe à ses seconds Jeux Olympiques... avec cette fois, la volonté d’y défendre ses chances : à Londres en 1908, une nuit passée au poste de police après une rixe dans un bar lui avait valu une exclusion de l'équipe de France avant les finales du 1500 m et du 3 miles par équipes. Une erreur de jeunesse pour un garçon de 19 ans.


Lors de l’épreuve du 5000m, Jean Bouin mène de bout en bout. L’or lui tend les bras, mais il est battu sur le fil par le Finlandais Hannes Kolehmainen qui gagne également le 10.000 m.
Deux ans plus tard, le sergent Jean Bouin, du 163ème régiment d'infanterie, meurt pour son pays, le 29 septembre 1914.

En équitation, les Français congratulent Jean Cariou, vainqueur du jumping avec son cheval "Mignon". En tir, ils applaudissent Paul Colas, des Carabiniers de Paris, vainqueur à l'arme libre et à l'arme de guerre. En escrime, la France boycotte les épreuves en raison d'un conflit sur les règlements en vigueur pour les épreuves de fleuret.

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