Ski nautique

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Le ski nautique est une discipline sportive apparue au début des années 1920. Elle semble avoir été d’abord expérimentée par les chasseurs alpins français sur le lac d'Annecy, mais c’est l’Américain Ralph Samuelson qui est véritablement considéré comme l’inventeur de cette activité, en 1922. Trois ans plus tard, Fred Waller dépose un premier brevet pour des skis nautiques appelés Dolphin Akwa-Skees et c’est en 1940 que le premier ski adapté pour faire des figures voit le jour : il est plus petit, plus large et n’a pas de dérive.

LE SKI NAUTIQUE CLASSIQUE

Le ski nautique classique comporte trois épreuves : le slalom, le saut, les figures.

En slalom, le compétiteur skie sur un seul ski, dit "monoski" ou "monoslalom", et doit contourner par l'extérieur 6 bouées (3 de part et d'autre du bateau) pendant que le bateau suit une ligne droite au centre d'un chenal. La compétition commence à 34 km/h (37km/h pour la catégorie open) et progresse par palier de 3 km/h jusqu’à 58 km/h (55km/h pour certaines catégories, notamment chez les femmes ou les cadets). Dans un second temps, après avoir effectué avec succès le passage à vitesse maximum, la corde est raccourcie par paliers successifs (raccourcissement souvent désigné en langue anglaise par "X off" où X correspond à la longueur de corde qui a été enlevée). Les bouées se situant toujours à la même distance du chenal dans lequel passe le bateau, il devient de plus en plus difficile pour le skieur d'atteindre ces bouées. À moins de 11,25m, la corde est plus courte que la distance du chenal aux bouées et le skieur doit compléter la distance à l'aide de son corps, en se couchant sur l'eau.
Le vainqueur de l'épreuve, à l'image du saut à la perche, est la personne qui a réussi à passer le plus de bouées avec la corde la plus petite en ayant complété toutes les autres longueurs et vitesses précédentes.

Le saut

Le saut est une discipline consistant à exécuter le saut le plus long possible à l'aide d'un tremplin (ou rampe). Le sauteur réalise son saut sur deux longs skis, généralement autour de 110-120% de sa taille, munis de dérives longues d'une vingtaine de centimètres mais peu profondes pour pouvoir supporter le poids du skieur sur le tremplin et ne pas le déséquilibrer. Le skieur est tiré à l’arrière d’un bateau à une vitesse préalablement fixée et limitée à 57 km/h pour les hommes (54 km/h pour les femmes). Le tremplin, d'une longueur de 6,80 m, est élevé selon la volonté du sauteur à 1,50 m, 1,65 m ou 1,80 m.

Les figures
Cette épreuve consiste à accumuler durant deux parcours de 20 secondes le plus de points possibles, attribués selon un barème lié à la difficulté de la figure réalisée.


LE WAKEBOARD

Le wakeboard, créé originellement par Tony Finn, sous l’appellation de skurf, est apparu au début des années 1980, dans une démarche de recherche de sensations de glisse comparable à celles des sports en vogue ou émergents à cette époque (skateboard, snowboard, surf) sans avoir besoin de conditions météorologiques particulières (neige, vent, etc.).
Les planches de wakeboard ont énormément évolué depuis leurs premières glisses. Au niveau des matériaux, mais également de la forme : les premières planches de surf, asymétriques, sont devenues, à l'instar de l'évolution en skateboard, des planches symétriques, ou twin tips, dotées de dérives de chaque côté.

Comme dans de nombreux sports de glisse, le wakeboard a développé un vocabulaire spécifique notamment pour nommer ces figures. Backroll, frontroll, tantrum, elephant, whirlybird, 360, 720, 900, 1080 ... ces figures peuvent être réalisées en heelside ou en toeside selon que la figure est débutée en prise de carre arrière (c’est-à-dire en appui talon, ou face au bateau) ou avant (c’est-à-dire en appui doigts de pieds, ou dos au bateau). Elles peuvent également être initiées en switch si le glisseur les a débutés dans le sens opposé à son sens naturel ou habituel.


LE BAREFOOT

Evolution du ski nautique, le barefoot (littéralement « pieds nus » en anglais), se pratique donc sans ski. Conséquence, la surface de contact avec l'eau étant particulièrement réduite, le bateau et donc le skieur doivent aller beaucoup plus vite qu’en ski nautique classique (entre 65 et 75 km/h).
Pour le reste, les épreuves se retrouvent.
En slalom, le barefooter se trouve tracté à plus de 23 mètres derrière. Il dispose de deux parcours de 15 secondes, un en position avant et un en position arrière pour faire ses preuves en traversant le plus de fois possible le sillage du bateau, de préférence sur un pied, ce qui rapporte un point supplémentaire.
Pour les figures, la longueur de corde et la vitesse sont libres. Le skieur a toujours deux parcours de 15 secondes pendant lesquelles il doit réaliser le plus de figures possibles, cotées selon leur niveau de difficulté. La plupart des figures sont des rotations de 180°, 360°, 540°, 720° réalisées sur le dos, sur un ou deux pieds, corde au pied ou en passant la jambe par dessus la corde. Le saut périlleux, figure emblématique reste l’une des figures les plus spectaculaires mais aussi une des plus dures à réaliser.
En saut comme en slalom, la corde est de 23 mètres. La vitesse maximum s’élève à 72km/h, le bateau amenant le barefooter à un tremplin de 45cm de haut. Le compétiteur dispose de trois tentatives pour réussir à se poser le plus loin possible. Depuis l’apparition, au début des années 1990, d’une nouvelle technique dite inversé où le skieur retrouve en position horizontale après avoir quitté le tremplin, es meilleurs compétiteurs peuvent passer les 25 mètres.
Le cumul des points des trois disciplines, qui permet ainsi de désigner le vainqueur du combiné, le barefooter le plus polyvalent sur l’ensemble des disciplines.

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