Histoire du CNOSF
COF de 1925 : Vidal, Paté, Reichel, Clary,Polignac, Breton...
Conformément aux dispositions constitutives du Comité international olympique nouvellement créé, diverses personnalités, conseillées par Pierre de Coubertin, constituent, dès le début de l’automne 1894, à Paris, un Comité Olympique (COF) dont Félix Faure, président de la République, assure la présidence d’honneur.
Le rénovateur des Jeux charge cet organisme qu'il préside, d’une part d’assurer la participation française aux premiers Jeux Olympiques et d’autre part de préparer la célébration de la seconde Olympiade prévue pour 1900 à Paris. Si les Jeux Olympiques de Saint-Louis, pour lesquels nul athlète français ne fait spécialement le déplacement, ne motivent pas la continuation de cette instance, il en va autrement pour ceux de Londres, en 1908.
En 1907, sous les auspices des membres français du Comité international olympique (Pierre de Coubertin, Ernest Callot, H. Hébrard de Villeneuve, Comte Albert Bertier de Sauvigny), un nouveau Comité Français s’assemble. La réunion constitutive a lieu à l’Automobile Club de France le jeudi 17 janvier.
Parallèlement, le Comité national des sports (CNS) est créé en 1908 et sera officiellement mis en place en 1910. Initié par l’Union des Sociétés Françaises de Sports Athlétiques, le CNS a vocation à regrouper en son sein des fédérations ou des unions pour traiter de questions communes.
En 1913, le COF est rattaché au CNS : les deux comités disposent d’un siège social commun, ont un bureau et un président uniques. Pierre de Coubertin, en plus d'être le premier président du COF, assurant ces fonctions au gré des reformations jusqu'en 1913, sera président du CIO de 1896 à 1925. Cette même année, le COF et le CNS se dotent d’un bureau et d’une présidence distincts, mais le COF demeure placé sous l’égide du CNS.
De la séparation à la fusion
Au cours des années qui suivent, les deux comités s’affirment dans leurs missions respectives : le COF assure le déplacement et l’hébergement de la délégation française à l’occasion des Jeux Olympiques, et le CNS traite de sujets transversaux à l’ensemble de ses membres, les fédérations sportives.
Sous l’influence du Comité International Olympique, le COF devient juridiquement indépendant en 1952. Dès lors le COF et le CNS coexistent. Dès 1969 se développe toutefois un projet de fusion entre le CNS et le COF afin de reconstituer l’unité du mouvement sportif français. Après une modification des statuts du CNS et la dissolution du COF, le CNOSF voit le jour le 22 février 1972, sous la forme d’une association déclarée. Le CNOSF bénéficie de la reconnaissance d’utilité publique accordée en 1922 au CNS.
Compte tenu de son histoire, la nature du CNOSF est double :
• Tout d’abord, il constitue l’unique représentant du CIO sur le territoire français.
• Ensuite, il a vocation à unir en son sein les fédérations sportives françaises, et donc indirectement les clubs affiliés à ces dernières et l’ensemble des licenciés. Il est le représentant de l’ensemble du mouvement sportif français.
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